Episode cévenol

Haute de dix mètres et longue de sept-cents mètres, cette digue protège la basse ville d’Anduze des crues du Gardon. Les travaux de confortement de six millions d’euros ont été inaugurés le 19 juillet dernier en présence des autorités et des financeurs.

https://www.ales.fr/actualites/les-travaux-sur-la-digue-d-anduze-sont-termines/

Hier, le Gardon est passé de treize centimètres à plus de sept mètres en quelques heures.

Distance sociale et e-learning

La crise actuelle devrait impacter durablement le monde du e-learning. Par e-learning, on entend en français formation électronique ou apprentissage électronique, selon son orientation pédagogique. Globalement, le e-learning est consitué de tous les outils électroniques mis à la disposition du formateur et des apprenant pour leur faciliter la session d’apprentissage. Ces outils permettent aussi bien un apprentissage à distance qu’une amélioration de la formation “face to face” traditionnelle en classe ou en amphithéâtre.

Les déplacements vont être plus difficiles et l’obligation de respecter des distances sociales va nous obliger à repenser le nombre de participants en présence dans les auditoires et les salles de classe. Le nombre total d’étudiants ne pouvant pas être compressé, il va falloir intensifier, en alternance, le travail à distance et arriver à un “blended-learning” de qualité, préconisé depuis plusieurs années déjà.

Pour les professionnels de la formation, il parait aujourd’hui fondamental de maîtriser les principaux outils constituant ce “e-learning”. Ces outils, mal maîtrisés, peuvent générer une insupportable surcharge et un travail contre productif.

Les règles pédagogiques doivent être respectées; les activités proposées doivent être multiples et de qualité; les évaluations régulières et efficaces ne doivent pas générer une surcharge de correction; la gestion administrative du cours et la communication avec les participants doivent être automatisées.

Autant de challenges pour l’enseignant.

EHLsmile a décidé de mettre gratuitement à la disposition de tout public une partie de ses supports et a ouvert deux cours à distance destinés aussi bien aux formateurs professionnels qu’aux étudiants en hospitalité. L’avantage d’une formation électronique réside principalement dans le fait que chacun peut travailler à son rythme. Les durées définies ci-dessous sont donc purement informatives.

Le premier cours, intitulé : e-learning – caractéristiques et principaux outils ou comment développer et gérer une formation à distance de qualité, est destiné aux formateurs professionnels souhaitant améliorer leur compétence électronique. La durée estimée est de 50 heures.

A la fin de la formation, l’apprenant crée et gère un cours à distance de qualité, communique automatiquement avec tous ses participants, individuellement ou en groupe, améliore l’interactivité de la classe, produits des sessions théoriques à la fois dynamiques et ludiques, produit des exercices sophistiqués dont la correction et l’explication sont automatisées, génère des évaluations fréquentes et pertinentes permettant une notification précise et crédible.

Le second cours intitulé : Gestion de l’hébergement I et II s’adresse avant tout aux étudiants souhaitant suivre une formation à distance de gestion de l’hébergement, correspondant aux syllabus hébergement proposé dans les principales écoles hôtelières. la durée estimée est de 80 heures. Le cours s’articule sur deux niveaux :

I – production et distribution II – optimisation

A la fin du cycle, l’étudiant peut planifier (définir), implémenter  (organiser) et contrôler les différentes ressources nécessaires au bon fonctionnement d’une solution d’hébergement dont les aspects ” finances “, ” marketing ” et ” ressources humaines ” lui ont été donnés.

Si vous êtes intéressé par un de ces cours, rien de plus simple : envoyer un e-mail à formation@ehlsmile.org en spécifiant :

Votre nom, votre prénom, le cours choisi, votre position actuelle et les objectifs recherchés par cette formation.

Au plaisir de vous lire !

More Than A Drop (MTAD)

Dans le cadre d’EHLsmile, j’ai visité le centre professionnel More Than A Drop, à Moshi en Tanzanie. Moshi se situe au pied du Kilimanjaro, sommet de 6000 mètres qui a reçu en 2016 le prix de la meilleure attraction touristique d’Afrique. Comme souvent cette potentialité touristique contraste avec des populations nettement défavorisées. Ce centre est constitué d’un bed&breakfast de 13 chambres, d’un restaurant de 50 places et d’un internat pouvant accueillir 34 jeunes filles majeures. Elles sont alphabétisées, proviennent de cultures différentes et leurs familles ne peuvent justifier d’un revenu supérieur à 1 USD par jour. L’objectif est de donner à ces jeunes filles une autonomie. Le cursus de 12 mois couvre hygiène, sexualité, civisme, anglais, informatique, production et distribution du F&B et également, production et distribution de l’hébergement. En d’autres termes : cuisine-service, étages-réception. La formation est répartie entre leçons théorie et travaux pratiques sous la responsabilité d’une dizaine de formateurs. L’année d’étude est suivie d’un stage de trois mois, qui se conclut, à 96%, par une embauche définitive ou par une mise en activité entrepreneuriale. Après une année à MTAD, les jeunes filles réussissent à 94% l’examen officiel de fin d’apprentissage tanzanien alors qu’il clôt normalement une formation de trois années. L’action de MTAD est remarquable. L’activité hôtelière permet de couvrir 55% des coûts de fonctionnement. la fondation suisse More Than A Drop couvre la différence . www.morethanadrop.org

Next step

Depuis plusieurs années, je dis en classe, qu’en 2020 je rejoindrai l’organisation spatiale indienne afin de partir pour Mars en 2025.

Le tourisme spatial, prochain gros marché touristique. Sera-t-il maîtrisé ou créé dans l’urgence ? On le saura rapidement !

Mars c’est loin et un retour sur terre n’est pas garanti. Alors allons-y par étape. En premier lieu un arrêt sur la Lune. Je vais participer sur la face cachée de la Lune à la construction du premier hôtel lunaire dédié en premier lieu aux équipes techniques qui implanteront dans les années à venir les radiotélescopes nécessaires à notre exploration lointaine.

Mais rapidement, de nouveaux marchés devraient émerger : Terriens en quête d’une courte expérience extra-terrestre ou missions à la recherche d’une première étape dans un voyage plus long. Les Chinois ont “aluni” sur cette face il y a peu, les fusées sont aujourd’hui capables de décoller et d’atterrir, les navettes foncionnent, les investissements sont décidés : Tout semble prêt !

Vouloir gérer de l’accueil sur la Lune apporte son lot de contraintes. En premier lieu dans la décision du/des sites d’implantation possibles. La face cachée de la Lune a l’avantage d’être protégée des ondes radio de la Terre, permettant ainsi de ne pas perturber le travail des radiotélescopes; par contre le segment loisirs nécessite une vue de la terre et ne peut se contenter de la face cachée. Ensuite, les installations doivent être protégées de la poussière lunaire et des éruptions solaires. Enfin, il n’y a pas d’eau, pas d’air et l’attraction lunaire est bien plus faible que l’attraction terrestre.

L’expérience devrait être passionnante !

Lever de terre ….